Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Juillet 2008 : Coulommiers - Belfort à vélo

5 juillet 2008

Etape 8 - Le Ménil - Belfort - 50 km

Aujourd'hui fut l'apothéose de notre voyage car nous avions à franchir le fameux Ballon des Vosges, à 1171 mètres d'altitude précisément. En partant du gîte ce matin à 09h00, on était déjà impatient d'arriver au pied du Ballon et d'entamer l'ascension ! Le temps est parfait, pas un nuage à l'horizon.

P1000286__Large_

Ça y'est nous apercevons la montagne devant nous ! On accélère encore pendant qu'on peut ! Une piste cyclable nous y amène directement, que demander de plus ? Et c'est parti pour 9 kilomètres de montée, pour pouvoir apprécier au sommet une vue panoramique splendide notamment sur les Alpes.

P1000305__Large_
P1000294__Large_

Pas peu fiers qu'on était ! On a du coup déroulé à fond dans la descente sur Belfort (enfin surtout Nico), grisé par le fait d'arriver à destination dans ces conditions idéales... Aux portes de la ville, il a  juste fallu éviter les centaines de festivaliers qui commençaient à arriver pour le festival ! Il est 13h00 on peut aller manger. Ah merde, j'ai encore crevé ! Bah...

P1000311__Large_

Publicité
Publicité
4 juillet 2008

Etape 7 - Sénones - Le Ménil - 90 km

Malgré mon pneu à nouveau crevé ce matin en partant (bah...), la journée s'annonçait plaisante car le soleil est revenu !!  On a d'entrée entamé une magnifique et mémorable ascension en direction de Saint-Dié-des-Vosges, par des vicinales désertées...

P1000260__Large_

Après un copieux petit déjeuner à Saint-Dié (où a été notamment officialisé le nom "America" et où se déroule annuellement le festival international de géographie), on a repris notre chemin pour Gérardmer et son lac ! C'est là que l'on a passé une partie de l'après-midi...

P1000269__Large_
A nouveau nous avons franchi quelques cols à peine le lac quitté et en vue d'arriver au Ménil, notre destination de ce soir.
P1000273__Large_
P1000275__Large_
P1000276__Large_

Après un arrêt chez un fabricant de jouets en bois, perdu en bord de route (j'achète une toupie pour ma nièce), l'arrivée au gîte a été superbe : au cœur des Vosges, perché à 700 mètres d'altitude, la maison est une immense ferme aménagée. On y accède via une courte montée de la mort à 10% !

P1000277__Large_

Sur place tout est bucolique : élevage de boucs, grands espaces, et des enfants qui gambadent partout. Nous sommes en effet une dizaine à rester pour le soir, dont pas mal de belges. Le repas s'est pris en commun avec les proprios. Bref, une bonne petite soirée et une bonne petite journée...


3 juillet 2008

Etape 6 - Dabo - Senones - 80 km

La journée cauchemar ! Alors que nous devions décoller ce matin, on est resté planter à Dabo à cause de la pluie. On a bien tenté une échappée mais elle a n'a pas été plus longue qu'un kilomètre. Ça s'est tellement remis à flotter qu'on a rebroussé chemin vers le gîte. Après moult tergiversations, un nouveau départ avorté et un tour à l'OT pour prendre des nouvelles de la météo, on s'est quand même décidé à y aller. Il était midi et il flottait encore et toujours. Du coup, on a annulé notre étape à Taintrux et décidé qu'on s'arrêterait à Sénones, 20 kilomètres avant.
A l'OT de Dabo, on nous a conseillé de prendre un chemin par le forêt domaniale (col de la Schleif), apparemment praticable et censé nous raccourcir le trajet. Tu parles, raccourci mes f... !

P1000245__Large_

D'abord on s'est rapidement paumé à cause de tous les chemins qui s'y croisaient ; ensuite, le revêtement était vraiment pas top et il flottait de plus en plus; enfin, j'ai crevé...Énervé j'étais ! Au bout du compte, on a mis plus de deux heures pour arriver à Aberschwiller qu'était pourtant qu'à 15 bornes par la route "normale".

P1000249__Large_

On a hésité à faire une pause au village : pensant que le temps se découvrirait on a finalement décidé de continuer. L'étape suivante était le Col de Donon, quasi 20 km d'ascension qui se sont déroulés non seulement sous une pluie battante, mais en plus dans le brouillard ! J'étais de plus en plus énervé, à chaque fois que l'on a fait de la moyenne montagne (Beaujolais, Massif Central, Vosges cette année), le temps a été pourri !

P1000251__Large_

L'averse s'est calmée peu avant le sommet mais la brume cachait évidemment tout panorama , on n'y voyait pas à dix mètres ...(la vue est paraît-il magnifique, la preuve en image !)

P1000254__Large_

Tant pis, je me suis écouté un peu de Coldplay (Parachute) pour me calmer, ça collait ma foi pas mal avec l'atmosphère...

P1000255__Large_

On décide de se changer et de mettre des tenues sèches pour entamer la descente. Ce sera dans les toilettes d'une chic auberge qui nous en donnera gracieusement l'accès. Pour moi, cela a été une nouvelle épreuve de tension nerveuse  car pour la deuxième fois de la journée, ma chambre à air a crevé.

P1000256__Large_

Je mets une rustine, on repart mais 10 minutes plus tard, je re-crève ! Je suis tellement dégoûté que je roule quand même à plat. M'enfin au bout d'un moment, Nico saura me raisonner et de retour dans la vallée sur du plat, je répare à nouveau mon pneu, sous le toit d'une immense scierie.

P1000257__Large_

On finit par atteindre Sénones, il est 19h45. Ce sera l'hôtel grand luxe pour ce soir. L'avantage est que l'on a pu faire sécher nos affaires dans la salle de bains, poussant le chauffage à fond... Dîner guindé au resto de l'hôtel et vite vite au lit ! Je pouvais penser à commencer à me déstresser...

2 juillet 2008

Etape 5 - Berthelming - Dabo - 35 km

Au matin, c'est une discussion en allemand des voisins qui m'a fait émerger... Pas de doute, la frontière allemande se rapproche. Super temps dehors ça égaie ! Pour le petit-déjeuner, une musique ringarde à souhait nous a accompagné, mais on s'est rempli la panse comme il faut. C'est une étape courte aujourd'hui, on avait décidé avant de partir d'avoir une demi-journée de repos avant d'attaquer les Vosges. Du coup, la matinée a été tranquille : café à Sarrebourg, charmante cité verte où l'on est arrivé par piste cyclable en longeant la Sarre...Tout se transforme de plus en plus, l'influence allemande est de plus en plus présente, et la montagne plus très loin non plus. Sarrebourg sera notre dernière étape de plat.

P1000221__Large_

Dabo est perché à 550 mètres d'altitude, on a roulé sur 20 km principalement en danseuse pour y accéder. La route qui y mène coupe à travers les premières forêts de sapins ; il n'y avait personne, c'était grisant ! La dernière partie de parcours nous  a réservé une étonnante découverte avec, en contrebas, des dizaines de bœufs d'Écosse qui broutaient placidement...

P1000225__Large_
P1000226__Large_

A midi, nous étions dans le bourg. Notre gîte, en plein dans le centre, était en réalité une maison entière ! Idéal pour cette demi-journée de repos.

P1000227__Large_

Cet après-midi on l'a passé principalement à l'auberge restaurant. De toute façon on repartait plus alors on en a profité : pastis + flamenkuche (obligé) + profiteroles + une bouteille de rosé + 1/2 litre de bière (obligé) + une mirabelle (obligé).

P1000236__Large_

Bon à 16h00 on s'est dit qu'il fallait peut être entamer une marche digestive. On a visité aux alentours en profitant du paysage des Vosges mosellanes. Dabo est connu surtout pour son rocher et la chapelle Saint-Léon.

P1000230__Large_

On a fini par piquer un somme au gîte puis on a cuisiné pour notre dîner. Je me suis endormi sur le canapé et devant la télé. J'ai été réveillé par la nouvelle de la nuit : la libération de Ingrid Betancourt...


1 juillet 2008

Etape 4 - Dieulouard - Berthelming - 90 km

Jusqu'au bout, cet hôtel nous aura bien emmerder puisqu'à cinq heures du matin, on a été réveillé par le bruit ô combien délicat du passage des camions. Il faisait déjà bien jour (forcément plus on va vers l'est...), c'est un peu déroutant. Bon au moins le soleil est de la partie. On n'a évidemment pas traîné et à 07h30 on était pas mécontent de mettre les voiles.
Le reste de la matinée s'est bien déroulée, sur une route de campagne qui commençait doucement mais surement à faire le yo-yo. On a atteint les 400 mètres d'altitude du côté de Leyr, où nous avons trouvé une boulangerie qui nous a offert le café ! Dieulouard était définitivement oublié.

P1000200__Large_

Le soleil tapait de plus en plus, heureusement que le paysage est redevenu plat. Jusqu'à Vic-sur-Seille (patrie de Georges de la Tour), on peut dire que le voyage fut champêtre et agréable. On a davantage souffert de la chaleur pour arriver à Dieuz, mais sur place nous attendait un repas gargantuesque ! Pour 12 euros, un resto piqué au hasard proposait entrée et dessert à volonté. Et nous voilà partis pour  bâfrer tout ce qui bougeait ! Asperges, tomates, concombres à la crème, poivrons confits, taboulé, œufs durs et rillettes pour l'entrée. Escalope francomtoise avec sa chapelure, frites et salades pour le plat principal. Et en dessert : îles flottantes (2 rations chacun), compote de pommes, salade de fruits (histoire de...) et...mousse au chocolat ! Pour faire passer tout ça, une bouteille de rosé et le pastis en apéro...On a eu beaucoup de mal à repartir, littéralement scotchés à nos sièges que nous étions...

Ce fut le début d'une après-midi horrible. Sous un cagnard terrible, on est reparti, laissant derrière nous la ville qui, nous l'apprenions, est un bastion militaire (d'où la présence massive de convois de l'armée et d'officiers partout...). A peine avions nous roulé deux kilomètres que nous sommes tombés sur une portion de route récemment refaite. Tellement récemment qu'avec la chaleur, le goudron était quasiment fondu. Les roues s'enfonçaient à moitié dans le revêtement, projetant sur nos mollets, cuisses, mains et sur le reste du vélo des boulettes de gravillons agglomérées avec du goudron ! Le tout sur une route où ne régnait pas l'once d'ombre. L'horreur absolue ! La poisse nous a poursuivi puisque Nico a trouvé rien de plus malin à faire que de crever ! Bon ben c'est pas grave, on mettra un peu de cambouis au dessus de notre goudron...

P1000202__Large_

Enfin un miracle se produisit après cette galère lorsqu'on a enfin vu le panneau indiquant l'Etang de Wittessheim ! On a appuyé sur la pédale d'accélérateur tellement on rêvait d'un bain frais pour se rafraîchir et retirer ces maudites boulettes de goudron.On voyait se modifier les physionomies des villages traversés : les bâtiments plus colorés, plus modernes, les temples etc. Sans parler de l'accent à couper au couteau. Quel soulagement ce fut au moment où l'on a aperçu l'étang ! On a pleinement profité du coin, pendant plus de deux heures et demi, entre baignade et bronzette...

P1000208__Large_

On est reparti en faisant plus ou moins le tour du lac, où se dressaient de sacrés baraques aux architectures originales, et campings plus populaires... Ensuite, nous avons pris une route forestière qui nous a paru interminable, d'autant plus qu'elle ne se prêtait pas vraiment à nos vélos. Il a fallu mettre pied à terre. Dans la foulée,  on s'est paumé et ma Bubbacap s'est cassée ! J'ai commencé à m'impatienter alors pour me calmer, je me suis écouté un peu de Springsteen (Human Touch). Bref, on a mis quand même une heure et demi pour arriver à Sarrebourg, heureusement la fin de parcours était toute en descente sur une route bien lisse ! Il était 20h15 quand nous avons sonné au gîte, heureux mais claqués !

P1000219__Large_

P1000217__Large_

P1000213__Large_

L'endroit, assez kitchou mais impeccablement tenu, donnait sur la Sarre et on disposait de l'étage entier. Pour le dîner, on a pris possession de la table et de la terrasse extérieure. Nico s'est retiré après s'être étiré à sa manière et je suis resté papoter avec le proprio (ses exploits militaires pendant la Guerre d'Algérie principalement...). 

Je rends hommage à la propriétaire qui a eu la gentillesse de recoudre Bubba quand elle s'est aperçut du drame personnelle que c'était pour moi !

P1000218__Large_

Publicité
Publicité
30 juin 2008

Etape 3 - Révigny - Dieulouard - 100 km

On a fait notre "matinale" en se levant à 06h00. Nico n'était pas content, mais j'ai insisté et il a cédé. Malgré les gouttes d'hier soir, le temps est correct. On roule à la fraîche jusqu'à Bar-le-Duc où l'on a petit déjeuné et après un tour de ville (Ville Haute, Ville Basse). Il est temps maintenant d'entrer dans le Parc Naturel de Lorraine.

P1000189__Large_

Vint la "Voie Sacrée"  (Bataille de Verdun, 1916) que l'on a emprunté sur près de 5 bornes. Changement d'ambiance pour sur ! Nombreuses sont les références dans la région à la Guerre. On croisera ainsi de nombreux  cimetières et monuments en bord de route.

P1000183__Large_

P1000191__Large_

Ces hommages vont disparaître au fur et à mesure que nous avançons pour laisser place à des éoliennes en nombre car nous sommes sur un plateau. S'ouvre alors un débat houleux entre Nico et moi sur l'utilité de cette énergie alternative...

P1000185__Large_

A 12h30, après un peu plus de 70 bornes, on décide quand même de manger.  Il commence à faire très très chaud. Ce sera un routier à Rambucourt. Comme il ne reste plus beaucoup de distance avant Dieulouard, on trouve à proximité un parc pour notre sieste.

P1000197__Large_

Nos 30 derniers kilomètres ont vu se succéder des paysages de campagne au léger relier, et son lot de vaches. Bucolique. Moins bucolique fut par contre notre arrivée à Dieulouard. Le cadre est certes joli mais la ville est vraiment moche et triste.

P1000198__Large_

C'est davantage un point de passage pour les routiers. En plus, nous avons été très mal accueilli à notre hôtel (certes y avait qu'une étoile mais bon...). Les  proprios  tiraient la gueule et étaient assez bizarres, voire débiles léger comme qui dirait. Pour rentrer les vélos, c'est un mastodonte à la mine patibulaire qui nous a amené au local situé en sous-sol ; il fallait faire juste attention au dangereux molosse qui squattait le lieu. Nico et moi on a  vraiment cru qu'on allait se faire  buter par le type et nos restes donnés en charpie à la bête. Il n'en fut rien, thanks God !

Le bâtiment et la chambre, qui donnait sur la rue principale, étaient tout aussi glauques. On se serait cru dans "Le locataire" de Polanski. On a demandé malgré tout à manger dans le resto de l'hôtel, mais apparemment c'était trop tard, ils ne voulaient plus nous servir ! Et évidemment, rien n'était ouvert ailleurs. On a finalement réussi à acheter bières et salades au snack "fatal woman" (tout un programme...) et on s'est vite cloîtré dans notre chambre pour le reste de la soirée. Folle ambiance !

P1000199__Large_

29 juin 2008

Etape 2 - Vouzy - Revigny sur Ornais - 80 km

Aujourd'hui a aussi connu son lot de surprises ! Certes, nous n'aurons pas eu droit aux apéros gratis mais on ne s'est pas ennuyé...
En partant ce matin (09h30), on s'est vite retrouvé à nouveau dépaysé : notre vicinale coupait par des champs cultivés à n'en plus finir, à perte de vue, devant, derrière, à notre gauche, à notre droite...

P1000158__Large_

Et on tirait nos lignes droites interminables sans broncher sous un soleil qui a vite fait sa première apparition. On finira quand même par sortir de ce "désert" peu avant Chalons-en-Champagne. On prend alors la D1 qui va nous emmener à travers d'autres champs où dominent éoliennes et de silos de stockage...Évidemment, on compte ici les habitations sur les doigt d'une main. Par "miracle", une boulangerie se présente finalement à Coupéville, mais il nous a fallu rouler plus de 20 bornes !

P1000161__Large_

P1000159__Large_

Il est près de midi, on s'achète de quoi manger et on se pose près de la rivière Moivre. On y reste quasiment deux heures, en comptant une sieste devenue rituelle... Ca tombe bien, on était tout près de Bussy-le-Repos !

P1000164__Large_

On file ensuite à Possesse, où l'on tombe sur une fête de village assez importante, entre brocante, dressage de chevaux, et ateliers de fabrication de pain. On en profite pour buller au milieu de toute cette animation, et participé même au processus de fabrication de la farine !

P1000174__Large_

Il faut néanmoins penser à pédaler pour arriver à destination. Là subitement, le paysage change à nouveau. Tout devient plus arboré, plus vallonné, on traverse maintenant des forêts et des coins ombragés : on quitte la Marne (on n'aura pas vu un seul taxi) on entre dans la Meuse.
A 17h00 nous étions arrivés à Révigny sur Ornais. Ce soir nous dormons en camping, dans une caravane.

P1000176__Large_

Après s'être installé et débarbouillé, nous allons faire un tour en ville à pied, cherchant désespérément un spot où un zeppelin se serait écrasé pendant la guerre, faisons quelques emplettes et rentrons à la caravane avec dans nos bras, de l'abondance, du rosé et des salades. On mange tranquilou dehors et on passe la soirée devant la finale de l'Euro dans une petite salle du camping (Espagne 1 - Allemagne - 0). Nico va ensuite, comme à son habitude, s'étirer puis se coucher.

P1000179__Large_

Quant à moi, je profite encore un peu de la longue soirée mais pas bien longtemps car il a commencé à pleuvoir. Arfff !

28 juin 2008

Etape 1 - Coulommiers - Vouzy - 100 km

P1000125__Large_

C'est une belle journée pour partir ! C'est pas le grand soleil, mais il fait chaud comme il faut. Nous sommes partis ce matin depuis la gare de l'Est pour Coulommiers, quel beau symbole pour un amateur de fromages comme moi... Sur le papier, ce voyage me rappelle beaucoup notre premier, comme un retour aux sources, ne serait-ce que parce qu'on n'est que tous les deux (ça faisait un moment !), et qu'on ne connaît pas du tout la région. Y a quand même une différence, et non des moindres : je suis tonton maintenant !  Je dédie donc ce voyage à Laurane.
Donc il a fait tellement beau ce matin qu'on a fait péter direct les débardeurs, et moi ma Bubbacap qui est de retour ! J'hésite juste à prendre une aspirine car hier soir Nico m'a soulé à la goutte...

Ce matin nous avons roulé 40 kilomètres à travers principalement des champs de maïs et de blé et sur des petites départementales apaisantes. Le soleil est apparu par intermittence et le vent nous poussait.

P1000129__Large_

Tout allait bien jusqu'au moment où v'la-t-y-pas que Nico nous pète un rayon ! Pas bon ça. Dans notre malheur, on a la chance de se trouver à proximité de Montmirail où, espère-t-on sans trop y croire, l'on pourra trouver un magasin de cycles. Ben bingo ! et c'est le seul de la région. On a vraiment eu un coup de pot. Du coup, en attendant que le vélo soit réparé, on s'est posé pour déjeuner kebab puis on en a profité pour reprendre des forces dans un parc...

P1000134__Large_

Après cet intermède, Nico va chercher son vélo tout nouveau tout beau, et on repart... Devant nous, toujours des champs et des champs, mais des objets un peu particulier attire notre regard au milieu de tout ça. Des foreuses à pétrole ! On apprendra à notre grande surprise qu'on procède à son extraction dans la région. Plus tard, on tentera d'aller voir des Dolmen qui n'existent pas, au grand désespoir de Nico. Le paysage change peu à peu, nous empruntons la "route touristique de Champagne" et les vignes en flanc de collines sont de plus en plus nombreuses ! C'est bon ça...

P1000144__Large_

Pause à Villevenard, la patrie des férus de la bulle, puis direction Vertus. Là encore, les routes restent peu fréquentées, c'est agréable de rouler en profitant des vignes tout autour de nous.

P1000150__Large_

On arrive vers 18h00 à Vertus pour boire le verre de l'amitié dans le gîte qui devait nous loger  pour la nuit sauf que le proprio n'avait pas pris en compte ma réservation quand j'ai rappelé hier. Et y avait plus de place. Du coup pour se faire pardonner, il nous a proposé de passer boire un coup sur le chemin de Vouzy. Évidemment, on s'est pas fait prier pour accepter ! Et puis le verre est vite devenue la bouteille entière liquidé par nous trois.  Le gars a été tellement sympa qu'il nous a ensuite amené en ville en voiture pour acheter de quoi manger ce soir à Vouzy. Bref, on repart en selle à 19h00 des bulles plein le cerveau, les cheveux au vent dans cette fraîcheur du soir qui tombe doucement.

P1000152__Large_

Le gîte est bucolique : un  chalet avec un studio aménagé en rdc et un jardin tout en longueur devant, comprenant arbres fruitiers, poulailler et potager. L'apéro nous est également offert mais sans les proprios qui nous quittent pour passer la soirée ailleurs en nous laissant les clefs du gîte. On a rebu un coup donc, pris notre repas dehors et moi j'ai terminé par une balade nocturne autour du bled pendant que Nico matait la finale du championnat de france de rugby, après s'être, comme dire, étiré...

P1000156__Large_

27 juin 2008

Prologue

cb

L'idée de départ pour nous était d'explorer un peu l'est de la France qu'on connaissait encore moins que le reste. Et pis on voulait avoir un peu de montagne, raison pour laquelle le tracé comprend la traversée nord-sud des Vosges. L'autre idée pour moi était d'arriver pile poil pour les Eurockéennes de Belfort !

Accompagné de mon inséparable "Bubba" (retrouvé), je raconte ici 8 jours de sacrés bons souvenirs !

P1010748__Large_

Publicité
Publicité
Juillet 2008 : Coulommiers - Belfort à vélo
Publicité
Archives
Publicité